Chiffres et matériel de ma SaintéLyon 2012

13 décembre 2012 3 Par julien

Finis les beaux récit, l’aventure dans les sentiers de la SaintéLyon et les efforts jusqu’au bout de la nuit.
Maintenant place aux chiffres, au pourcentages de fcm, au matériel, les chaussures utilisées, à la nutrition ou le retour sur l’entrainement.

Le plan justement

je l’ai assez détaillé dans cet article. C’est une version personnalisée de celui mis à disposition par Bruno Heubi sur son site. Avec une base de 4 séances par semaines sur 9 semaines vous avez l’assurance de finir correctement la SaintéLyon. Je l’ai expérimenté l’année dernière et Mag l’a aussi suivi avec un succès cette année ;)

De mon côté il s’est vraiment bien déroulé. Sur toute cette année j’ai cherché à augmenter ma charge d’entraînement sans courir plus, en pratiquant l’entrainement croisé cher à mon ami Salvio, mais sans tomber dans les travers et finir triathlète..
J’en reparlerai dans un article dédié mais j’ai vraiment apprécié cette façon de m’entraîner.

J’ai quand même eu un gros moment de doute dans les 2 dernières semaines avec un affûtage très laborieux physiquement et mentalement.
La pression de la course était bien plus sur un peu là mais je pense aussi que j’ai « payé » les 3 semaines précédentes sur lesquelles j’ai cumulé pas mal de « quantité » et de « qualité » :

Heureusement j’ai pu bénéficier des petits mais bons conseils du Coach de Runners.fr et de Jean-Christophe Savignoni (qui va s’occuper de Philippe) pour un peu plus alléger les 2 dernières semaines mais en gardant de la qualité (parties à 85%) et arriver vraiment en forme le jour J. Merci à eux !

Du coté du matériel

– Petzl Nao : parfaite. j’ai douté de l’autonomie. Mais mes réglages étaient bons, 2 diodes sur 3 étaient encore allumées. En plus en pensant à l’éteindre complètement dnas les zones urbaines, j’ai pu encore plus l’économiser

– un buff « saintéLyon 2010 »

– 3 couches manches longues Décathlon : Base layer Kipsta, 2ième couche Isolate essential et 3ième Isolate Confort. Nok pour pas finir le téton ensanglanté comme Nico.

J’avais aussi une veste étanche rain cut ultra légère et compressible à 9€ ; parfaite pour dépanner en cas de coup dur. Je l’avais quand même testé l’étanchéïté avec des sorties de vélo sous le pluie, et la respirabilité (pas terrible; à réserver pour des efforts peu intenses ou par temps froid) avec un petit footing. C’est franchement pas mal

– gants coupe vent kalenji : un peu justes sur les crêtes par -8°C mais globalement satisfaisant, légers, pas trop cher mais pas très résistants. j’en rachète tous les ans ;)

– collant Isolate confort + boxer dim fourré… à la NOK

– chaussettes run 800 (remplacées par les « Run intensive » cette année), couplées à le traitement recommandé par akileïne (tano le matin, Nok le soir pendant 3 semaines). Aucun soucis à marcher dans la neige, les flaques d’eau et de boue.

– Sac Lafuma ultra-trail 3. Très bon, pas trop cher, assez léger. Je l’avais prêté à Seb pour ses tests de sac et il a fait un bon article ! Je l’ai utilisé avec des bidons de 600 mL dont le contenu à bien pris le froid (mais au moins la pipette ne se bloque pas avec le gel…) C’est peut être la cause de mes maux de ventre du départ.

Saucony Peregrine 2 : des chaussures de trail minimalistes, ou plutôt compatibles « minimaliste » avec 4mm de drop, une semelle pas trop rigide et un poids contenu. L’accroche dans la boue est très bonne, elles évacuent bien l’eau et sont bien dynamiques pour les relances sur les terrains durs ou la route. Le maintient n’est pas très important J’ai d’ailleurs voulu les re-serrer en cours de route mais les lacets humidifiés avaient gelé… Je les connais bien (c’est ma 2ième paire) et elles seraient parfaites (polyvalence, accroche, dynamisme, drop) si elles pouvaient durer un peu plus longtemps car comme les premières, le mesh est en train de lacher à plusieurs endroits après 350km… Je ne serre pas beaucoup mes chaussures ; peut-être que mon pied bouge du coup pas mal et « secoue » le mesh, mais je ne trouve quand même dommage une telle fragilité normale.

Coté nutrition

Je suis parti avec les 2 bidons chargés au sirop Aptonia ISO. J’aurais du en laisser un à l’eau. Une fois vide, j’ai rechargé avec les excellentes tablettes Power tabs d’isotar avec en avant première pour la Runnosphère le nouveau parfum cola ;) (plutôt cola acidulé que coca-cola mais vraiment parfaitement dosé en gout sucré)

Nouveautés Isostar
Nouveautés Isostar

En solide, j’ai emporté mes habituelles pates d’amandes (Aptonia) et des gel isostar ; et à chaque ravito j’ai fait mon Greg Runner avec des pates de fruits, chocolat, Tuc, saucisson, Coca, du pain d’épice, des bananes. Un festin !

Chrono

L’objectif initial et ambitieux était de 7h30. On a mit 8H20. Les bouchons dans les congères l’ont bien mis à mal, les descentes dans les cailloux verglacés l’ont achevé. Et pourtant je ne me suis pas trainé comme Michaël (un montagnard pas à l’aise quand ça glisse dans la pente… on aura tout vu) ou Mag prudent comme un bon père de famille ;)

Il faut dire que j’aime bien les descentes ; et j’ai été étonné des écarts qui peuvent se creuser en 500m de toboggan.

Au départ, le placement était bien mais pas top car on est arrivé un peu trop tard dans le sas. On aurait surement pu partir plus vite pour avaler le goudron dans Saint Etienne à une allure plus proche des 5’/km (5’30 réels). Plus loin sur le parcours, je suis assez content du rythme avec souvent un bon 11km/h sur le plat et un final sur les quais à 10 alors que nous avions franchement levé le pied vers Chaponost car nous étions sur de finir, et que les 8h étaient difficilement atteignables (moi je pense que ça aurait pu se tenter :) )

Les ravitos, point clé / noir / essentiel (rayez la mention inutile), à part à celui de Sainte Catherine, ont été abordés comme prévus façon arrêt au stand : sauter le premier, sur les autres le but est de ne pas s’arrêter d’avancer : on refait le plein de liquide si besoin, et on pioche ce qui fait envie tout en continuant à marcher. Deux ou trois minutes maxi !

Physique

Dernier volet:  le bonhomme ! Il a plutôt bien encaissé les 70 bornes. La récup a été très rapide malgré le manque de sommeil et le retour au boulot le lundi. La prépa a bien marché car je n’ai eu aucune douleurs musculaire ou crampes en course. J’ai surtout fini avec les pieds très fatigués. Pour une course longue où il faut très souvent courir (aucune fatigue à ce niveau sur les 50km du Nivolet Revard) il faut peut-être envisager des chaussures un peu plus protectrices (même si Bruno d’Ultrawayoflife a fait des courses de plus de 100 km avec les Peregrine).

Après la course, j’ai eu des courbatures aux trapèzes (à cause du sac) mais le dos à très bien tenu. Merci le gainage 1 à 2 fois par semaine. Mais je pense qu’il faut en faire un peu plus…

J’ai par contre une petite tendinite au genou mais la coupure annuelle va en venir à bout.

J’espère que ce billet servira aux « prétendants » à cette belle course qu’est la SaintéLyon. Si vous avez des questions j’y répondrai avec plaisir ;)