PrepaMDP2016 : récap#4

PrepaMDP2016 : récap#4

9 mars 2016 0 Par julien

Au moment de revenir sur l’entrainement de la semaine précédente, le money time de cette prépa marathon vient juste de commencer. Il reste 4 semaines, donc 2 grosses pour bien borner mais avec prudence, et 2 pour assimiler, affûter…

Je prends toujours autant de plaisir, même si certaines séances sont loin d’être faciles… Heureusement j’ai trouvé de bons camarades de jeux avec une petite dizaine de collègues pour partager cet objectif et des sorties. C’est un bel avantage pour les grosses séances de seuil… L’équilibre semble assez instable, mais la balance penche pour le moment du bon côté alors j’en profite !

Mais revenons à la semaine dernière, principalement consacrée à l’entrainement invisible :) En effet, après 17 jours consécutifs ponctués par un bon footing enneigé avec Mag, j’en enchaîné avec 5 jours off !

Et c’était très bien. De toutes façons les 3 premiers jours de la semaine j’ai bien ressenti la fatigue. Comme depuis le début de cette prépa, un rythme hebdo est identique avec des grosses séances en fin de semaine et j’ai vraiment besoin du lundi et du mardi pour récupérer.

Après 2 nuits de plus de 10 heures, des pistes  bleues, vertes et rouges, la forme revient le mercredi. Mais je n’ai pas vraiment envie de courir et préfère largement skier avec mes princesses !

 

Dans le plan, c’était une semaine allégée, mais avec quand même 2 footings et un 8x800m @ 90%. Tant pis. Et sans regret !

Pas de course donc, mais des activités (apéro, croziflette, téléski à ourson, luge) et même du sport avec un slalom en nocturne le jeudi soir avant de tartiner un peu la poudreuse le vendredi. Ça fait travailler les cuisses aussi !

J’ajoute même un peu de ppg au moment du départ en passant quasiment une heure à m’énerver sur les chaines de la voiture (et ce fameux moment où tu te demandes si tu n’as pas pris une taille trop petite par rapport à celle des pneus…)

Samedi, je suis de retour en plaine. Je me force presque à sortir pour faire tourner les jambes et préparer la sortie du lendemain. Bien m’en a pris car c’était pas simple. Les jambes sont lourdes. Quelques lignes droites aux sensations semble débrider l’affaire et la fin est presque agréable sous un beau soleil après une semaine de neige et de jours blancs

 

Dimanche j’improvise une séance avec de l’allure marathon, alors que les copains sont sur le semi de Paris (-Nice !) : 9 fois 1’ / 4’ en prévoyant de faire la minute rapide vers mes allure 5 – 10km (3’40 – 3’50) et les 4’ à l’allure marathon idéale (4’15 au kilo)

Je m’attendais à ce que ce soit pas simple… et bien c’était chaud. Mais je me suis régalé malgré une cheville en vrac dans la dernière répétition. C’était la vielle avec ses 2 chiens où la flaque et le trou. J’aurais dû me faire les chiens…

Saucony Triumph iso2 Everun

Saucony Triumph iso2 Everun

Coté sensations, c’est… intéressant…mon as42 est surement trop haute, sur évaluée. Du coup le cardio ne descend pas et je me retrouve à courir à mon allure marathon avec une fc de semi-marathon voire 10k. Mais je trouve ce concept intéressant pour préparer la fin de course…)

Un petit mot en passant sur les Saucony Triumph. Après des bornes de bonheur dans la première version, j’ai la chance de pouvoir tester la v2. Elle conserve son très confortable chausson ISO et apporte l’amorti Everun. C’est un polystyrène expensé façon Addidas Boost ou New Balance Fresh Foam qui promet plus de dynamisme, une meilleure longévité (y compris pendant la course pour que la chaussure garde un comportement constant malgré les chocs, le changements de température)

Les kilomètres s’enchainent bien (déjà 122 depuis le 18 février et le Saucony Running Club) et la promesse est tenue. J’y reviendrai dans un test complet, mais j’apprécie vraiment ce gain de dynamisme, le confort mais aussi et la stabilité. J’ai vraiment hâte de pouvoir chausser la kinvara 7 avec la même techno Everun, mais quelques grammes en moins pour affoler le chrono ;)

La semaine se conclue ici, avec 31km au compteurs, une cheville douloureuse mais qui ne m’empêche pas de courir et l’envie de repartir pour un tour !