Marseille Cassis, suite et fin…

2 décembre 2010 1 Par julien

9h30, PAN !

SAMSUNG

C’est parti. Mais rien ne bouge…

Je me débarrasse de mon « NF 100 litres » et commence par marcher un peu, en essayent de ne pas marcher sur mes voisins devant et suivi de mes 2 compères. Nous mettrons quasiment 7 minutes pour passer la ligne de départ !

La pluie redouble, mais les spectateurs sont très assez nombreux et nous encouragent.

Le rythme est difficile à trouver ; je slalome pas mal en jetant régulièrement un œil sur mon garmin pour ne pas me griller. Il m’indique un peu plus de 11km/h mais j’ai du mal. J’aurais du plus m’échauffer !

Toute la première partie est un faux plat qui monte plus que je ne le pensait. Yoyo me tire et on quitte Marseille tranquillement.  On va passer la course à se perdre de vue, se retrouver, se reperdre dans la foule des ravitaillements pour finir quasiment ensemble à Cassis.

Au premier pont un orchestre réchauffe l’ambiance, mais on est déjà complètement trempés. Plus besoin de chercher à éviter les flaques…

6km. Nous voilà au pied de la Gineste. La route fait une belle épingle et on aperçoit le long ruban des coureurs qui grimpent le col.

C’est encore assez impressionnant. Je ne pensais pas que la course serait si dense jusqu’à la fin !

L’épingle passée, la montée d’accentue. J’enchaîne les dépassements mais le monde me gène un peu pour trouver mon rythme.

56 minutes de courses ; Les pom-pom girls donnent un coup de boost. Un gel et une bouteille au ravito pour relancer la machine. Je suis monté moins vite que prévu mais ça fait du bien d’arriver en haut.

Pas la peine d’essayer de regarder le paysage. Il faut déjà essayer de courir droit avec les rafales à 80km/h !

Le passage sur le plateau est assez rapide malgré les petites cotes. Les kilomètres s’enchainent et la vitesse grimpe au fur et à mesure que la pente s’accentue. J’en tiens un à plus de 15 km/h. C’est presque grisant. Je relève la tête pour apercevoir la mer. C’est sympa malgré le mauvais temps car cela veut dire que Cassis n’est plus très loin !

17ème kilomètre, on arrive sur les photographes ; posés 2 par 2 sous un parapluie, ils nous mitraillent depuis leur chaise. Il doit y avoir au moins 3 rangées…J’aimerais pas être à leur place…

Un grand virage, Cassis est là. Sur le plat il y a encore beaucoup de monde. En dépassant un concurrent que je frôle d’un peu trop près, j’en perds mon Garmin. Il tombe, s’éteint… Je ne prendrais plus le « kit de dégagement rapide » sur une course. Heureusement je peux le rallumer aussitôt sans qu’il ne recherche les satellites ou ne perturbe l’enregistrement. Ouf !

Je relance ; encore un petit gel décath pour la « côte des pompiers ». C’est court, mais intense. Le cardio monte à 181 !

Les derniers kilo sont plus longs que prévus. L’arrivée sur le port est sérrée; Un virage à 90°, un torrent, la foule est là. Il y a des coureurs partout et pleins de spectateurs amassés derrières les barrières.

Dernier virage. C’est fini enfin je crois. Rien de matérialise vraiment l’arrivée. J’arrête mon garmin sous les fils de détection de la puce. Le temps d’attraper une bouteille d’eau Yoyo arrive avec le sourire. On ne se sera pas lachés.

Mon objectif de faire moins de 1h45 est atteint. Je suis trempé mais heureux. Poy arrive un peu derrière avec le même sourire et on prend tous rendez-vous pour l’année prochaine, avec le soleil !