Merrel Trail Glove : premières impressions

15 avril 2011 5 Par julien

Après le craquage, de l’action et enfin un premier retour sur les merrell trail glove !

Mon expérience est pour le moment assez courte ; ce sera donc plus des « impressions » qu’une revue en détail mais les premières sensations sont déjà bien marquées.

D’un point de vue technique, la chaussure semble assez bien conçue, avec un mesh bien aéré, 4 petits millimètres d’amorti (mais zero drop !) et une semelle vibram très fine adhérente qui remonte bien devant pour faire office de pare-pierres.

J’ai dès le début pris le parti de les porter sans chaussette. Le confort est vraiment bon, l’intérieur est très doux. Comme beaucoup de tests l’on déjà décrit, la place pour les orteils est importante. Je n’ai par contre pas du tout été gêné par la forme de la voûte plantaire.

Il faut par contre faire attention au serrage, car le « chaussant » est très près du pied, surtout au niveau du coup de pied.

Du coté de la pointure, je dirais que ça taille un peu petit… Je chausse du 44 en ville et j’ai pris du 46 (12 us) comme pour mes autres chaussures de running (nike vomero et mizuno ascend) et cela semble pas mal, même si le bout n’est pas loin (point amplifié par l’absence de chaussette ? ) A voir sur des longues sorties (pas pour tout de suite…) en terrain accidenté pour valider d’éventuels effets sur mes petits orteils…

Je les ai portées 2 fois pour courir, et pendant quasiment toutes les journées de 2 week-end pour des balades, en forêt ou sur route.

Hors running, j’ai fait notamment une bonne ballade (environ 5km) avec les filles, elles en vélo. Cela représente une bonne séances de marche / sprints alternés…

En marchant, la semelle ne semble pas si fine au point de sentir le moindre gravillon, mais c’est très souple et agréable.

En course rapide, c’est hyper dynamique ! Le grip / griffé est excellent et lors des accélérations la foulée est naturellement très sur l’avant du pied. Pas besoin d’amorti.

On ressent parfaitement le terrain, mais il faut gérer les phases de ralentissement pour ne pas finir sur le talon.

Sur mes 2  « vraies » sorties running, j’ai commencé par un tour de 5km à allure régulière :

Je n’ai pas cherché à réfléchir avant de poser chaque pied ; naturellement, j’ai atterri sur le milieu du pied, à plat et peut-être un peu sur l’extérieur (enfin il me semble…) et bien sur sans douleur. Mon petit tour dans bois préau m’a amené principalement sur du bitume et un peu d’herbe.

Retour à la maison. Tout va bien. 3 jours de courbatures dans le bas des 2 mollets…

Pour la deuxième, je profite d’une sortie en endurance prévue dans mon plan pour aller en découdre en forêt !

Au menu, environ 1 heure, dont 20 minutes pour accéder à Saint Cucufa.

Je pars donc avec mes Mizuno aux pieds, mes Merrell aux mains. Et ça tombait plutôt bien car mercredi matin j’avais bien besoin de gants :)

Quatre kilomètres plus loin, c’est la pause, changement de chaussures et c’est reparti.

Les sensations sont vraiment excellentes, sans avoir besoin de me soucier de ma foulée, bien aidé par la souplesse du sol.

Tout se passe très bien. Je profite vraiment de la légèreté des Trail Glove ;

Au fil de la sortie (180m de D+/D-), pas vraiement de changement dans les montées ; dans les descentes je n’ai pas encore trouvé le « réglage » pour tout lacher mais ça viendra…

Le confort est excellent ; un seul gros caillou m’a surpris au milieu de la plante, mais sans conséquence. Bon, j’ai quand même réussi à taper le pied dans je ne sais quoi pour me retrouver à faire une jolie roulade dans un chemin, mais je m’en suis très bien sorti, surtout grace à mes chaussures de trail…. aux mains :)

Mais cela n’est malheureusement pas du aux chaussures minimalistes…

Au bout de 6 kilomètres il a fallu commencer à rentrer. Le retour sur le goudron m’oblige à avoir un peu plus d’attention sur la foulée et j’ai eut l’impression de me remettre « à plat ». Je pensais finir avec les Merrell mais mes mollets en ont décidé autrement malgré les petits 1500m restant.

Les courbatures arrivent vite, toujours en bas des mollets et je remets les Mizuno pour ne pas prendre de risque.

Et là c’est le choc !

Je ne sais plus courir, les pieds sont lourds, et le sol déformé, comme jonché de billes en mousses, instable, imprécis, mou.

Cette sensation étrange s’est atténuée au bout d’une petit kilomètre mais reste très surprenante !

à suivre… surement la semaine prochaine. En attendant j’ai encore des courbatures 3 jours après…