Veste en test : Kalenji trail running

Veste en test : Kalenji trail running

6 mars 2019 4 Par julien

J’ai reçu cette veste de trail imperméable Kalenji fin septembre. Sauf qu’il n’a pas vraiment plu. A part pendant 8 bonnes heures sur la SaintéLyon la nuit du premier week-end de décembre. Du coup elle est restée au fond du sac pendant le Trail des aiguilles rouges et une bonne partie de mon test se résume à cette course. Mais après tout, un test en « conditions de course », je trouve ça plutôt révélateur. J’ai même cassé ma tire-lire pour une photo chez Maindru pour vous montrer ça. Pendant les seules minutes de course où il n’a pas plu :)

Quelques photos de cette veste de trail dans différentes situations sportives…

Et c’est plutôt concluant. Mais avant de spoiler complètement ce test, revenons quand-même un peu sur le côté technique du produit :

Imperméabilité

Les 10 000 Schmerber imposés par le matériel obligatoire pour l’UTMB sont là. Avec l’indispensable capuche et des coutures et des zips étanches. C’est une membrane qui assure cette fonction, à la manière de celle produite par la marque Gore. Le tissu me semble résistant à la déchirure, agréable au touché et pas trop bruyant aux frottements

photo officielle. Mon père n’est pas vitrier

Respirabilité

Cette caractéristique est exprimée en « Ret » Alors même si cette veste n’a rien d’animal et ne peut donc pas respirer, elle laisse bien sûr passer la vapeur d’eau. Prudence quand-même, la course à pied est un sport beaucoup trop actif (même à une allure de footing) pour ne pas saturer rapidement n’importe quelle veste de trail étanche.

Alors pour aider la veste à respirer, il ne faut pas négliger la (ou les couches) que vous portez en dessous. Pour revenir à mon expérience, j’avais choisi un tee-shirt très hydrophobe de chez Brubeck et ça a plutôt bien fonctionné.

Aspects pratiques

il y a 2 poches dont l’une est compartimentée, ce qui évite par exemple que le mobile ou une barre ne se balade trop. Les manches sont simples, sans fenêtre pour la montre ni passe-pouce, mais de bonne longueur. A moins que ce ne soit mes bras soient bien coupés.

En guise de bonus, Kalenji ne fait pas d’économie et cette veste de trail est vendue avec une poche de transport et rangement faite de la même matière. C’est franchement une très bonne idée car il permet de ranger sa veste dans son sac à dos, sans que celle-ci ne soit trempée par sa propre transpiration avant même de l’avoir enfilée.

Pour satisfaire à un usage en montagne, le col et la capuche sont de la partie. Cette dernière n’est pas détachable et l’encolure est assez proche du cou. J’ai bien apprécié cette forme. Il faut parfois ouvrir un peu le zip pour passer la capuche (surtout au dessus d’un bonnet et d’une frontale) mais cette coupe permet de limiter les courants d’airs ;)

Kalenji présente sa veste de trail comme étant particulièrement adaptée aux ultra-trails. C’est juste :) Mais gardez à l’esprit qu’elle reste légère. Au sens propre avec ses 204 grammes pour ma taille L. Cette légèreté est un avantage au quotidien, et elle conviendra parfaitement à tous les coureurs désirant rester au sec ! Pour les conditions plus compliquées sur des passages de cols par exemple, il faudra bien préparer votre système multi-couches. Chaque couche a sa fonction : évacuation de la transpiration, maintien de la chaleur et protection contre l’extérieur (pluie, vent)

Elle est finalement très polyvalente et il serait dommage de la réserver à la course à pied alors qu’elle fait du super boulot en vélotaf, et tout autre balade urbaine (quelqu’un a dit urban trail ?), bien aidée par sa couleur assez sobre. Bref, elle passe partout, et le fait bien.

Alors si vous n’allez pas régulièrement en montagne, où il faut peut-être quelque chose de plus solide pour se frotter aux rochers, pour ne pas s’user trop vite (surtout si vous portez régulièrement un sac à dos. Un vrai, pas un petit gilet de trail), alors elle sera parfaite.

Surtout que le clou du spectacle est sur l’étiquette: 70€ (cliquez pour acheter!)

Pour cette très bonne veste, c’est presque cadeau. Alors n’hésitez plus si votre budget est serré. Et s’il ne l’est pas mettez votre argent dans un coach ou sur irun pour que l’hébergement du blog soit financé par la commission de votre achat !