Le trail par temps de pluie
C’est l’automne, la saison des marronniers sur les blogs trail et running, mais surtout celle des châtaignes. Les premières bogues sont sur les sentiers du bois de Saint Cucufa à Rueil. C’est le moment de regarder où vous mettez les pieds, et de se régaler !
Après la préparation pour les 20 km de Paris où j’ai préféré le bitume sec et lisse, je ressors les chaussures de trail impérmables. Malgré les conditions parfois humides. De la pluie fine à la douche intégrale, il faut s’adapter (merci le home-trainer…) et surtout ne pas refuser de tester son matériel si vous préparer une course.
Alors comment courir par temps de pluie en trail ?
Simplement en mettant un pied devant l’autre. Le choix du matériel est sans fin. Les équipementiers redoublent d’imagination pour vous habiller de la tête aux pieds avec des matières toujours plus techniques, étanches, respirantes, réfléchissante.
Une fois la météo connue, le plus important reste pour moi d’estimer l’intensité de votre effort.
Le rendement du corps humain étant plutôt mauvais, vous allez dégager beaucoup de chaleur en courant. Et même sous la pluie vous pourriez avoir trop chaud. Mais attention aux sorties et trails long car l’intensité peu baisser rapidement (à cause d’un pépin) et la chaleur s’évaporer avec le ralentissement du moteur…
Quels sont les équipements indispensables et ceux que vous pouvez omettre ?
Je ne suis pas un inconditionnel des chaussures de trail imperméables. J’ai couru la SaintéLyon avec des Hoka Challenger classiques sans souci. Avec des pieds bien préparés (tannage au jus de citron, hydratation à la crème NOK) et une pointure bien choisie, aucun souci à patauger dans la boue pendant plus de 8 heures.
Et surtout c’était MA chaussure de trail confortable, efficace, qui me mettait en confiance pour la course. Alors tant pis pour la macération des orteils.
Mais j’ai quand même 2 paires de chaussures étanches Altra et Columbia. J’apprécie leur confort pour les petites sorties, les jours où il fait moche, froid et humide.
Déjà que la météo n’est pas motivante, si on peut éviter les flic-flac et la sensation de froid à la première flaque, c’est bon à prendre !
J’ai au l’occasion de tester des chaussettes étanches. Sans être convaincu pour le trail. C’est trop lourd, trop épais, pas assez respirant. Mais elles font très bien l’affaire sur 2 roues, quand il ne fait pas assez froid pour sortir les chaussures d’hiver de vélo. C’est vraiment un truc à tester.
La veste de trail reste un élément incontournable, en portant toujours une sous-couche la plus respirante possible pour que le transfert de chaleur et d’humidité se fasse bien. Pensez donc aux tee-shirt à manches longues ou à des manchettes pour éviter de vous retrouver les bras « collés » dans la veste.
Encore une fois, c’est un gage de confort. Tout comme un petit bonnet fin (pour atténuer le bruit de la capuche qui frotte) et les gants.
Mais il ne faut pas en faire une obligation. Je n’en porte que peu souvent. Toujours à cause de cette histoire de rendement et de dégagement de chaleur.
Petite astuce pour les sorties très longues, l’ultra : prévoyez une seconde paire à conserver au sec dans un zip-lock, dans le sac de trail si la première est trop mouillée et trop froide.
Et vous, quelles sont vos tips et habitudes pour courir sous la pluie ?
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