J’aime pas le Semi !

J’aime pas le Semi !

3 mars 2014 28 Par julien

Mais alors vraiment pas ! Même si toutes les conditions étaient réunies pour mon premier Semi de Paris. Après 2 ans, c’était aussi mon retour sur ce format de course. Je crois que je peux dire que  j’ai préféré la précédente expérience, malgré le petit mur pris de plein fouet au 16ième…

Aujourd’hui, la météo était au top (bon ok, on se les gelait un peu avant le départ…), les copains de la Runnosphère étaient là, mais aussi des amis Facebook, un ancien de la #snf, un collègue de travail, la TMC

Après un bref échauffement en compagnie de FranckGregPhilippe, et Salvio, je prends place dans mon sas rouge, paré à suivre les consignes du coach Xrun : départ à 4’02 le temps de laisser passer le stress du départ, puis « limite » cardio à 175 (mon max est à 180bpm) jusqu’au 10ème, et ensuite tenir pour approcher un très ambitieux 1h25.

C’est d’autant plus ambitieux que, en accord avec le coach, je n’ai pas préparé spécifiquement ce semi de Paris ni allégé la semaine précédent la course (44k dans les jambes avant le départ, dont une séance de seuil avec 10 bornes à 14 et un bon 3x5x300…)

Autant vous dire tout de suite, je n’y croyais pas du tout à ces 1h25. Mais je ne me voyais pas non plus au-delà des 1h30…

semiparis-depart

Mais pourtant… après un premier kilo « dans le trafic », je me cale autours des 4′ au kilo, au gré des faux plats montants et descendants du parcours. Au 8ème panneau, je prends un premier plomb dans la rue Taine, mais me refais dans la descente.

Un coup d’oeil au cardio, je suis loin des 175, mais les sensations ne sont pas bonnes du tout.

Quand je vous disais que j’avais préféré le semi de Rueil et son muret… Ce dimanche matin, c’est plutôt une lente agonie qui commence.

Les 10km sont bouclés en 41′, J’essaye d’y croire un peu, mais ça ne s’arrange pas, malgré un gel « pour la forme » (perdu pour perdu…). Je me fais doubler à tout bout de champ. Je fais mes petites additions (4’02 + 4’02 + 4’02…) et soustractions (1h03 au 15 – 15×4’02) pour estimer les dégâts…

semiparis-split

Je vous passe aussi les envies de laisser tomber, de marcher dans la montée de la rue de Reuilly, ou ma vaine tentative de relance dans les 4 derniers kilomètres, pour au moins passer sous 1h30.

Heureusement (sic!), le coup de grâce arrive au bout de 1h30’48. La courbe cardio est d’une platitude navrante, avec une moyenne de 7 bpm en dessous de celle de 2012. Je paye surement un peu ces 3 dernières semaines assez chargées (82 – 72 – 66km en comptant ce semi de Paris) et le manque de prépa spécifique, mais à chaud, c’est ma pire course.

Pas de jambes, pas de vitesse, pas de plaisir. A la limite j’en tire une bonne séance de seuil en vue de l’objectif. A quasiment 2 mois du marathon de Nantes, il y a encore du boulot…