Lost in transition…
Il faut dire que je coince un peu avec les minimalistes ; Vibram Five Finger ou Merrel Trail Glove que j’utilise depuis 5 mois.
La faute à des mollets qui ne tiennent pas le coup plus de 10 – 12 km. J’ai même senti le gauche après le 4ième ce matin. Bon c’est vrai que j’ai pu continuer jusqu’à 10 sans devoir ralentir et que je récupère beaucoup plus vite qu’au début mais ça me frustre un peu.
Surtout que mes sensations sont en effet excellentes et je profite vraiment de la légèreté des chaussures quel que soit le terrain, dur, mou, plat ou pas !
C’est dommage que cela ne dure pas longtemps.
Mais j’en suis le principal responsable. Concrètement je ne cours qu’une fois par semaine en minimaliste, sans variation d’allure autres que celles imposées par le terrain vallonné du bois de Saint Cucufa.
Il faudrait que je fasse une vraie transition, avec des petites sorties, à allure de footing en augmentant progressivement la durée pour habituer mon corps, travailler ma position et mes appuis. Sauf que c’est pas du tout compatible avec mon envie de courir (longtemps) et mon objectif de fin d’année.
Du coup je fais le grand écart du « drop » avec mes nike vomero et leurs 12mm de différence avant / arrière.
Heureusement, peut-être, mes vomero approchent les 800 bornes, et mes Mizuno de trail sont déjà en vacances.
Il me faut donc des chaussures de route pour tous les jours avec lesquelles je puisse courir « indéfiniment », et des chaussures pour la SaintéLyon (où l’indéfiniment se définie finalement à 68km)
L’occasion de passer à des modèles intermédiaires entre 0 et 12 semble trop belle. Cela débloquera peut-être ma situation
Pour ça plusieurs options se précisent grâce à un passage à la Boutique Marathon où j’ai pu essayer les Saucony Kinvara et Mirage et « valider » la pointure et le confort général.
Je ne suis donc pas loin de craquer pour la version cramponnée des 2 modèles cités précédemment : la Peregrine… avant de commander une chaussure de route, mais peut-être pas une Saucony histoire de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier :)
Au moins tu reste sur le minimalisme, pour tout dire moi depuis ma fracture de fatigue je me pose des questions : vais je continuer ??? je suis bien dans mes Nike.
Tu as mis le doigt (ou le pied) sur une des « frustrations » de la pratique minimalisme. Il est en effet parfois frustrant d’être obligé de limiter ses séances. Mais la progression se doit d’être progressive. Aussi, faut-il savoir s’arrêter alors que l’exaltation nous pousse à continuer !!
@Mathes : Même sans minimalisme, la fracture de fatigue reste possible !! En minimalisme, le pied fatigue plus vite, nuance. Ne l’oublions pas ! ;-)
@maya ben le truc c’est que je m rend vraiment compte que je suis bien dans mes Nike, la preuve hier et ça faisait un bail que j’avais pas courut avec
c’est vraiment une histoire de sensations personnelles.
Je ne vais pas vous faire le coup du super runner minimaliste qui entre plus en contact avec la nature en réduisant l’épaisseur de ses semelles. Pour moi cela reste la « définition » du minimalisme par ceux qui l’ont juste aperçu sur le web ou dans un magazine…
Vous avez raison tous les deux ! Il faut être bien dans ses pompes, et prendre son temps, sous peine de se retrouver au mieux frustré au pire blessé.
Même un coureur expérimenté devrait prendre un plan « spécial débutant » en chaussant les minimalistes pour réaliser une vraie transition, mais sans forcément aboutir à l’utilisation exclusive de chaussures du genre des vff ou des trail glove.
Des chaussures légères et plates peuvent déjà faire une grosse différences avec des gors sabots très amortis ;)
Tu as bien raison, il faut savoir accepter de « redevenir » débutant.
Je ne prône pas le minimalisme à tout prix, car je ne me vois pas courir qu’en VFF. Je cherche à me faire plaisir autrement.
@Mathes : Peu importe les chaussures, l’essentiel est que tu sois bien dedans et que cela te procure du plaisir. ;-)