Go Sport Running Tour du Chateau de Versailles 2016
Avec déjà 3 participations en 5 éditions, le Go Sport Running Tour du Château de Versailles doit trouver un nom plus simple est en passe de devenir ma classique de début d’été. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai répondu à l’invitation de la très joyeuse et accueillante Team TomTom, pour retrouver les copains de la Runnosphère dans le parc du Château de Versailles à l’occasion du #GSRTVersailles2016 ;)
Le temps n’ayant pas été vraiment estival, les magnifiques chemins tracés par Le Nôtre doivent un peu être protégés des 15 000 coureurs annoncés sur l’événement (il y a le 15k mais aussi la course des princesses et des courses « enfant »). La distance est donc légèrement réduite et certains passages rendus bien gras et glissants.
Après un bref échauffement en compagnie de Christophe, Salvio et Philippe, un arrêt au stand express (attention à bien choisir ses feuilles!) je prends place dans le sas « moins de 1h » en phase avec l’objectif annoncé. J’ai en effet un peu repris le travail de vitesse depuis l’arrêt forcé de la prépa MDP et j’ai bon espoir de faire mieux que l’année dernière.
Mon ami italien est à cours d’entrainement et annonce tranquillement qu’il partira avec moi mais ne tiendra pas pour surement finir en 1h10. Je ne le crois pas vraiment. Il a sans doute oublié son 36’38 » sur 10k en début d’année et sa belle réserve de vitesse…
Pour moi les conditions sont bien différentes. En 2015 je sortais de la Maxi Race (3 semaines avant), avec surtout du travail de dénivelé, du volume pas très rapide, même si le seuil est toujours important chez moi. En 2016 je suis moins serein, peut-être un peu fragilisé par la grosse prépa et je trouve que j’ai du mal à enchainer les séances de qualité. Je paye aussi peut-être les 3 ultras (+ le marathon de paris… en 2015).
Comme toujours je trouve le parcours assez exigeant. Surtout si on le prend comme une course sur route, classique et rapide, avec un petit chrono en tête.
Après un départ un poil rapide – mais ça descend – les jambes semblent bonnes alors je laisse filer. Le premier kilo tombe en 3’46. Il faut absolument tirer sur le frein à main alors que je me fais doubler de tous les cotés..
19’52 au 5ème. Plus de Salvio. on est dans la partie facile du parcours. C’est toujours aussi sympa de longer le Grand Canal même s’il faut un peu gérer les petites montées.
40′ au 10… je suis dans les clous côté chrono. Salvio est de retour, mais les labourage et les faux plats montants ont raison de moi. Je craque au 11ème à la sortie des jardins du Grand Trianon.
Un peu de gadoue, un peu de faus plat. Ma montre bippe 4’31 au 13ème kilomètre, La fin est en vrac.
Salvio repasse devant. Et comme pour l’écotrail, Ali est dans ma ligne de mire mais je suis bien incapable de l’appeler. L’échauffement m’a permis de repérer le dernier kilomètre légèrement descendant. Je grignote mètre après mètre à l’approche de l’arrivée. Sauf que mon ami rejoint un autre coureur et que ces 2 loustics décident de lancer un sprint final à 400m de l’arrivée et me laissent littéralement sur place !
Mon temps final de 59’36 – objectif atteint – mais heureusement qu’il n’y avait pas 15 bornes ;)
C’est toujours une superbe course, rendue un peu plus exigeante par le terrain gras. J’ai bien labouré… Je suis quand même un peu déçu de pas tenir les 4’00 au kilo, mais c’est presque normal vue ma fatigue générale du moment et les conditions. Au final c’était quand même bon de se mettre au carton !
Une vidéo officielle de la Team TomTom est disponible et vous donnera un bon aperçu de la course. Elle reste assez chère niveau inscription, mais j’aime beaucoup son coté mixte et ses changements de terrain et son parcours royal :)
Et les crêpes (crême de marrons) et la glace (citron bien sûr!) en récup finissent de donner une saveur particulière et assurent la bonne récup de la course du château de Versailles !
[…] J’ai testé la Tracer sur des sorties allant jusqu’à 15km (elle est arrivée en toute fin de prépa marathon), pour des séances de vma, de seuil et en course (à fond donc). La semelle lisse tient bien le pavé (même s’il n’est pas royal…) […]