Les sportifs du dimanche à l’ekiden de Paris
[déf.] sportifs du dimanche [/déf.]
Nom du groupe whatsApp qui rassemble des copains et voisins pratiquant la course à pied. En ce premier dimanche de novembre 2018 étaient présents : Benoit, Christophe, Cyril, Marc et Philippe.
[déf.] ekiden [/déf.]
Marathon en relais. Mais autant un marathon fait 42,195km, autant un ekiden ne se compose pas de 6 relais de 7km (ni de 7 relais de 6km!) Les sportifs du dimanche ont donc épinglé le dossard 1586 pour courir 5,1 + 10 + 5 + 10 + 5 + 10 + 7,095 kilomètres
L’Ekiden de Paris 2018 est le plus gros événement de ce type en Europe, avec 1500 équipes au départ et le support du championnat de France.
Notre fine équipe a été plutôt performante. Elle boucle ce marathon en 2h51’08 » à la 214ème place. Et même à la 84ème dans la catégorie d’âge « pas trop avancé mais plus jeune ». Mais l’essentiel est ailleurs ! Ce classement n’a aucune valeur pour moi. Il n’y a rien à gagner, pas de podium ni de place d’honneur mais la volonté et la satisfaction de se préparer en fonction de ses disponibilités, de se dépasser dans l’effort.
Nous avons accompli le tout en profitant d’une organisation impeccable, de transmissions de relais qui ne laissent pas s’échapper les secondes précieusement gagnées, et des encouragements motivants, rendus possibles par le parcours de cet ekiden de Paris.
C’était ma 3ième participation à cette course (sur 5 éditions) dont l’organisation a bien progressé. Je la trouve maintenant très bonne, depuis le process d’inscription qui permet de modifier tardivement les relayeurs en cas de blessure… jusqu’à la course elle même. La gestion chaotique des zones de relais de la première édition n’est qu’un lointain souvenir.
Le parcours est assez propice à la perf pour ceux que cela intéresse. Il a d’ailleurs permis à l’équipe « Alès Cévennes Athlétisme » de battre le record de France de la spécialité en 2h08’23 » (notez au passage que le record du monde du marathon « sans équipe » a été abaissé à Berlin par Eliud Kipchoge en 2h01’39 »
De mon côté, ce 5000 en plein milieu de la prépa Saintélyon ne s’est pas du tout présenté dans de bonnes conditions. Je l’ai pas trop mal préparé, à coup de séances de piste bi-hebdomadaires, mais on conservant des sorties longues et en forêt. (les détails sont comme toujours sur mon strava)
J’étais en vacances la semaine de la course, et celle-ci faisait suite à un grosse période de charge comme je les aime…(16 jours de sports consécutifs, 100km en 6 jours, un peu de vélo). Le plan prévoyait une semaine light, mais j’ai subi un énorme coup de pompe dès le lundi, surement lié à une négligence sur le volet nutritionnel de ma récup. Bref, j’étais à plat, même si les sensations sont doucement revenue avec le repos et un petit déblocage la veille de l’ekiden : 6 fois 20″ dans la rue qui monte devant la boulangerie !
Alors forcément, au fil des kilomètres de l’ekiden de Paris, alors que les 500 mètres (ben oui, sur 5 bornes, si tu commences à compter en kilo entier tu es arrivé avant d’avoir réagi…) se déroulaient étonnant bien, j’ai presque commencer à croire en un retour de forme. Et surtout les sensations étaient plus que bonnes.
Je suis vite rentré dans ma course, sur une allure assez soutenue (mais pas encore assez rapide dès le début) avec pour la première fois sur une course parisienne la possibilité de passer les tunnels en puissance (merci les séances d’endurance de force en vélo ?) et même si je sentais bien que je flirtait avec la zone rouge fluo en remontant, j’arrivait à maintenir ma vitesse, ma posture.
Au moment de passer le relais à Marc, j’étais tellement content de la façon dont s’est déroulée la course que j’ai pris mon temps pour transmettre la ceinture – puce, arrêter la montre…
Du coup je me retrouve avec 5″ de trop (19’05 sur la Suunto)
Heureusement le chrono officiel donne un compte parfaitement rond :)
A deux secondes de mon RP établi 3 ans plus tôt et avec 3 kilos de trop sur la balance… j’achète !
Du coté des extras :
un petit mot sur la « nutrition » :
Depuis quelques courses (et sorties longues) j’ai une « routine » qui semble bien fonctionner :
☕☕ 2 cafés serrés. Un pour chaque oeil, comme Ueli Steck ! Parce que la nuit a été courte, et que la caféine favorise la perf d’après les études remontées par Yann Le Meur (à retrouver sur FB également)
🍦🍦 120g de crème sport déj
🍏🍌 une pompote 30′ avant le départ. Le parfum ne semble pas jouer sur le chrono pour remonter le taux de sucre pompé par le froid, le stress d’avant course (et la faim aussi).
Et vous ?
Vous couru l’Ekiden de Paris, un autre, un 5000 (les coureurs sur route n’aime généralement pas cette courte distance. Vous avez tord de vous en priver !
N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire. Même les traileurs. Cela vous fera patienter en attendant le CR du Trail des Aiguilles Rouges :)
Ekiden de Paris 2018
putain je suis en train d’écrire un commentaire sur un blog ! j’ai l’impression d’être en 2011 ! sans sucre les cafés ?
Je découvre votre blog grâce à un copain. Votre CR m’a donné envie de participer à cet Ekiden et les médailles sont très sympas. Côté alimentation, les études sur les effets du café donnent des conclusions assez variables. De ce que j’ai lu, sur des efforts de 30 min à 1h il y aurait quelques bénéfices avec un retard d’apparition de la fatigue et une augmentation de la capacité aérobie. Sur des efforts longs, il n’y aurait aucun bénéfice. Maintenant le café c’est aussi un diurétique alors l’eau ça reste la seule boisson indispensable ;) J’ai hâte de lire votre CR du trail des aiguilles rouges !
j’y travaille, j’y travailles sur ces aiguilles rouges :)
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