Marcher, courir sur la SaintéLyon, la cadence en exemple
C’est Daddy the Beat qui m’a soufflé l’idée de ce billet. Je cite… :)
Tu me fais rêver à courir tout le temps. Moi je marchais sur les montées !
Alors est-ce qu’on peut courir sur la SaintéLyon de Saint Etienne à Lyon ?
Marcher en trail ?
Et bien non ! Désolé de briser ce doux rêve (pour lui comme pour moi !) Mais je ne suis pas capable de courir toutes les montées de la Saintélyon (surtout celles qui arrivent à la fin…)
Je suis bien loin d’avoir ce niveau. Ou cette folie…D’ailleurs pour ma première SaintéLyon, j’avais longtemps gardé en tête un des nombreux bons conseils d’Arthur Baldur : marche dès que ça monte, et tu vas au bout sans problème.
Mais je me suis du coup posé la question du temps de marche sur la course. Après tout la SaintéLyon est considérée comme très roulante (ça se gagne à plus de 13 km/h de moyenne. Si c’est un footing à 10km/h vous êtes dans le Top 50..)
C’est l’Ambit et son capteur de cadence intégré qui nous donne de précieuses informations, avec son graphique de répartition de temps passé en fonction des plages de cadence :
En prenant comme hypothèse qu’au dessus de 70 ppm, c’est de la couse, que j’y ai passé 8h, dont 15′ dans les ravitaillements, il y a donc sur cette course presque 6 heures (soit 80% du temps) passées à courir sur la SaintéLyon ! c’est roulant !
Mais jamais bien longtemps. Il faut essayer de penser à travailler les enchaînements, les relances à l’entrainement (quelques tours dans Saint Cucufa feront l’affaire). J’essaye aussi en course longue « d’amortir » les changements de terrain, de pente pour ne pas me remettre à courir pour 50m, ou parfois faire l’effort de passer une petite bosse au train.
Traileur = randonneur ?
A titre de comparaison, le graphe de l’UT4M (42km / 2700m / 6h12) dit que je n’ai couru que 50% du temps sur un trail de montagne. ça repose :)
En dessous de 50%, c’est de la rando ? :)
Petit ajout, suite au commentaire de Fabrice avec deux illustrations du « lien » entre vitesse et cadence :
- Sur le Trail de Faverges, la montée vers la Sambuy :
- Sur l’ut4M, la montée vers Chamechaude :
Attention, ça ne va pas très vite… Mais l’essentiel est ailleurs ! J’ai pas eu l’impression de faire de la rando. Les montées sont trop actives pour ça, et j’aime bien courir dans les descentes !
En dessous de 50 bpm tu marches à 4/5 km /h ?
Pour moi du gardes l’objectif final en ligne de mire fonc c’est pas de la rando.
à 50 bpm je dors ;)
à 50 pas par minute (ou tpm, tours par minute chez Suunto) je dois être en 3,5 et 5km/h suivant la pente, la technicité du terrain. j’ai ajouté 2 illustrations dans l’article pour le compléter.
Le top est de courir en côte ET de récupérer.
C’est désormais possible pour moi suivant l’inclinaison de la pente. Mais y’a pas de secret, je mange du dénivelé presque à chaque sortie et je fractionne pas mal en côte. C’est douloureux mais ça paye !
Intéressant et rassurant pour moi qui suis souvent en mode marche….Car bien au dessus de 70bpm dans les montées…..Du moment qu’on court, même si c’est que sur le plat ou les descentes. Comme tu dis le tout c’est d’arrivée au bout de l’objectif que l’on s’était fixé (course ou entrainement) avec la satisfaction du devoir accomplie et en ayant pris du plaisir…Moi je vous le Trail comme ça ;)
Oui, hyper intéressant. En effet, moi qui ai dû marcher plus que toi j’ai pas eu le sentiment de faire de la rando. Mais qu’est-ce que c’est dur à accepter pour un routard. Je me vois encore lors de mes premières tentatives de trails à être le seul à courir sur des pentes bien inclinées. Mais quand on sait pas on sait pas !
Comme dit Fred avec un bon entrainement axé autour des montés et du fractionné et les côtés n’auront plus de secret pour toi même sur longue distance.
s’il n’y avait que ça, ce serait presque top facile coach ;)
[…] Gants chauds et étanches (un vieux modèle d’hiver du rayon vélo de décathlon) et bonnnet « Saintélyon 2014« […]