Un coup d’avance
Vous l’avez sans doute remarqué, je cours de façon assez organisée (c’est toujours ça de rangé…) Mais pour mettre en place cette « structure »,il faut un commencement, une fin, et de quoi remplir ce qu’il y a au milieu. Vous me suivez ?
Non ? Bon…C’est un peu comme un cercle vicieux vertueux. Le commencement vient très souvent de vous : les potes qui lancent des défis, les lecteurs qui soumettent de bonnes idées, les bloggeurs qui écrivent de superbes récits ou publient des photos de paysage de course. Cette première étape fixe en général rapidement la dernière, avec la date de l’événement.
Ensuite il faut remplir l’espace temps entre ces deux moments. Pour ça, rien de bien compliqué. Il y a des plans d’entrainement gratuits plein le web. Mais c’est quand même beaucoup plus rigolo (et plus souple aussi…) quand je les fais moi même ;)
Mais je me suis surtout aperçu qu’une fois passée la (difficile) phase de planification, c’est beaucoup plus fluide. Bien sur il y a des ajustements de dernière minute, des décalages de séances, mais en général tout roule presque comme sur des roulettes. Les phases de montée en charge s’enchainent, séparées par des périodes plus cool. D’ailleurs en ce moment je suis en plein relâchement. Elle sera suivi de 3 semaines de prépa typée trail, puis de 2 plus tranquilles à faire du jus avant le trail des passerelles du Monteynard. Ensuite je prendrai 2 semaines off, avant d’attaquer le gros morceau de cette fin d’année : 9 semaines de plan marathon (de Lyon), 2 de repos avant les 7 pour la SaintéLyon. Facile non ?
Alors que le cœur de ma prochaine phase ne commence que la semaine prochaine, j’ai passé la moitié de mon dernier footing à penser à la suivante, commencer à imaginer un peu plus précisément les détails des séances, leur enchaînement ; complètement détaché de l’objectif le plus proche. Bref, à essayer de prendre un coup d’avance ;)
Et vous ? Vous êtes plutôt un as du mauvais plan ? Concentré sur un seul objectif annuel qui vous obsède, ou une dans planification complète de votre saison ?
Là je suis en admiration devant une telle organisation. Les plans…J’ai jamais réussi a en suivre un. C’est peut être aussi la raison pour laquelle je ne progresse pas, mais je n’ai pas d’objectif course alors ceci explique aussi cela. Je prends quand même du plaisir même si j’aimerais être « plus à l’aise » quelques fois.
On va se voir bientot, ça me fera bien plaisir. Entraines toi bien, pour les passerelles si tu veux pouvoir profiter pleinement du paysage! Et j’espère que tu n’es pas sujet aux vertiges ;)
Tu l’as bien vendu ton trail. Je suis sur que ce sera une super journée.
Pareil ! Je ne suis pas de plan d’entraînement.
Mais de nature je suis plutôt quelqu’un de rigoureux donc finalement j’ai un plan mais il est dans ma tête, en permanence.
Je sais que sans en baver, aucun progrès n’est envisageable. Donc j’en bave… Souvent. Mon plaisir passe par là. Je fais partie de cette génération qui aurait un peu honte de progresser (dans le sport, dans la vie ou dans le travail) sans que ça soit difficile (tout l’inverse de la jeunesse actuelle…). J’en éprouve aucune fierté mais je suis fait (conditionné ?) comme ça.
Je fonctionne beaucoup à l’objectif. Ça peut être la prochaine course, le prochain entraînement, un défi lancé entre potes, etc.
Après je fais un métier où l’organisation est essentielle. Ce métier (la gestion de projet) a très probablement une influence sur ma pratique sportive. Mais tout ça sans tableau Excel… Mais avec quelques carnets d’entrainement (5 carnets informatiques… no comment…)
Je fais sûrement quelques erreurs de préparation mais jusqu’à présent ça a plutôt bien fonctionné. Je préfère une progression lente mais durable plutôt qu’une rapide et de courte durée.
Mon prochain défi : Se mettre bien minable ce vendredi à Cham et qu’on reparte tous avec la banane et l’envie de remettre ça une prochaine fois ;)
le plan dans la tête c’est pratique !
Mais c’est surtout la mise en place d’objectif qui me sert de moteur finalement.
Moi tu m’impressiones vraiment par ta rigueur à chaque fois.
Moi plus ça va plus c’est à l’arrache et aux sensations, bien sur je garde quand même une ligne avec une montée en charge progressive avant l’objectif mais rien de planifié. Après je ne cherche plus trop la perf ceci explique cela certainement.
Ah ben merci pour la mention et cette réputation qui me colle aux semelles comme de la vulgaire boue ! Cela dit depuis le marathon de Paris, la planarchie est revenue en force. J’ai absolument aucune idée de comment je vais préparer la saintélyon si je la cours. J’ai même l’impression que j’aurai pas vraiment le temps de la préparer correctement comme j’ai pu préparer le MDP. Mais assez parlé de moi et bravo pour ton art de la planification !
désolé ;)
Mais peut-être que ça ne tiendra pas indéfiniment. Je suis même sur que je vais planifier des phase de planarchie !
tu aurais pas des origines allemandes (rigueur quand tu nous tiens ;-) ) Ben moi je suis un peu comme toi mais là en ce moment c’est à l’arrache mais j’ai le marathon de toulouse en vue donc on va s’y remettre
[…] ai déjà parlé dans un billet, mais avec le gros de la prépa marathon derrière moi, je commence doucement mais surement à […]