Semi marathon de Boulogne Billancourt
C’était mon 3ème « semiBB ».
j’ai une relation assez compliquée avec le du semi marathon, faite de pop-corn, de record perso et de frustration…
Mais j’ai établi à Boulogne Billancourt ma meilleure performance sur semi marathon en 2014, en pleine préparation pour la SaintéLyon (qui comportait quand-même beaucoup de séances de seuil, à une allure très proche de la course). Le chrono de Philippe (car j’avais oublié ma montre!) s’était figé à 1h26’15. Record toujours à battre !
J’y suis revenu en 2017, avec une préparation un peu plus spécifique et un objectif de 1h25, et toujours une Sainté dans le viseur (Saintexpress…), mais sans arriver à conclure, la faute à des épisodes de tachycardie.
Pour cette 3ème participation au semi de Boulogne, j’ai répondu à l’invitation de New Balance. Ce chouette événement m’a permis de finaliser le test de la FuelCell Rebel, et de rythmer ma reprise après la CCC.
Semi BB, semi rapide ?
C’est la caractéristique principale du parcours fait de grandes lignes droites, avec très peu de dénivelé. Si vous souhaitez voir du paysage et apprécier la nature, passez votre chemin (surtout cette année avec les travaux du quai Gorse). Si vous voulez battre votre RP… entrainez-vous. Le parcours ne fait pas tout !
En tout cas, pour présenter rapidement le tracé du semi marathon de Boulogne, il commence par un premier sprint d’échauffement de 8km le long de la Seine, jusqu’à un virage en épingle à négocier au mieux.
Il vous ramènera vers la première « difficulté » le long de l’hippodrome de Longchamp et pour remonter l’avenue de l’hippodrome (qui était plus courte cette année). La mi-course est atteinte par ici. Vous pourrez souffler (ou relancer !) avec environ 4km très roulants, presque descendants, avant de jeter vos dernières forces pour rejoindre l’arrivée avec quelques faux plats pas forcément faciles à avaler. C’est léger, mais quand on est à bloc cela peut être une montagne…
Test des New Balance FuelCell Rebel
Une présentation dans un article dédié arrive prochainement… J’aime beaucoup cette nouvelle mousse d’amorti Fuel Cell, la légèreté, le retour d’énergie. Mais elle restera une chaussure pour les conditions sèches tant sa semelle la transforme en savonnette à la moindre goutte d’eau. Quel dommage ! Vivement que Vibram se penche sur la question et que NB nous sorte une chaussure de trail équipé de cet amorti !
Cette Rebel est lancée avec un autre modèle utilisant le Fuel Cell, moins orientée « performance » : la Fuel Cell Propel.
Pour les plus pressés : le shopping est par ici avec les prix relevés au moment de la publication de l’article :
- 104€ chez Spartoo . com et Alltricks . fr
- 120€ chez irun . fr
- 140€ chez Lepape . com
Retour sur ma course
Lors d’un petit footing de déblocage la veille de la course, les sensations avaient été très mauvaises. Et elles se sont malheureusement confirmées en course. Je crois que j’arrive presque à sentir les moments où je flirte avec la tachycardie…
Les premiers kilomètres du semi marathon passent dans le timing précis, quasiment à la seconde près, de 4’06 (au chrono selon les panneaux, pas selon le GPS), derrière le meneur 1h30 parti comme une fusée sur les 2 premiers kilomètres.
Tout ça semble trop beau et comme je n’y crois pas, je me garde bien d’en faire trop et empile les bornes les unes après les autres. Le virage en épingle du 8ième met à mal la tenue des Rebel, mais la relance est bonne, bien aidée par la légèreté et le dynamisme du Fuel Cell.
Et puis patatras. Je dois faire un premier arrêt forcé à 100m du panneau 9km. Obligé de me mettre accroupi (cela provoque une congestion des artères fémorales incitant à la bradycardie ;)
Foutu pour foutu du côté du chrono, je prends presque mon temps et en profite pour faire une petite vidange avant de repartir.
Je croise Nico, qui semble transpirer les excès d’un week-end festif (boire ou courir, pourquoi choisir ?), mais qui assure quand même le service minimum à plus de 12 à l’heure. Pour moi, c’est rebelotte au-delà des 200bpm avant le 11, après le 12 et au 17, avec les arrêts qui vont avec.
Si vous consultez mon chrono sur Strava, vous verrez d’ailleurs que si mon temps de course est de 1h36, celui de « déplacement » est de 1h30…
C’est du coup un peu dur de prendre du plaisir après ça. Et le parcours ne se prête pas vraiment au footing contemplatif…
Allô docteur ?
Mon cardiologue n’est pas vraiment inquiet et soupçonne un syndrome de Bouveret, mais il faut un des vraies preuves : je les aurai grâce au port d’un holter, par période de 5 jours pour enregistrer (avec ECG, pas avec une simple ceinture cardio de montre) une crise de tachycardie afin de la caractériser et envisager un traitement.
A suivre …
Beau retour sur ton demi- marathon ! Je te souhaite le meilleur avec ce problème de tachycardie.
Merci François.
Je vais faire travailler les professionnels de la santé !
[…] de PR, du 5k au semi et je suis d’accord :)Même si cela n’a pas fonctionné sur le semi de BB. Elle me semble en plus assez durable. Je ne note après plus de 300km aucun signes d’usure […]
[…] Semi marathon de Boulogne (avec pour l’occasion le test des chaussures utilisées pour l’occasion : les New […]