Maxicross 2020
Et de trois ! Je n’ai couru que 3 fois le trail Maxicross en un peu plus de 10 ans de trail ? ça doit être la peur…
En plus je n’ai jamais fait la grande distance du championnat du monde de trail de début de saison de la région parisienne !
Tracé de main de maitre par le très sympathique Aurélien Collet, le parcours est cassant, souvent usant à cause de la météo hivernale, mais il permet de bien se tester dans le dénivelé !
En complément des courses phares, il y a le 10 du samedi pour s’échauffer et une course de nuit et en autonomie, plus intimiste sur laquelle les concurrents auront l’occasion de croiser des yeux briller dans la noir : le Nightcross. Pour les plus motivés un challenge cumulant les chronos des deux courses du samedi permet de bien remplir sa journée.
Maxicross 25k… qui fait 27 :)
De mon côté, cette course était prévue dans la foulée de ma reprises des bornes depuis la CCC. (bon ok, le trail de Senlis faisait 29, mais vu le profil, ce n’est pas le même temps d’effort.
Pour changer de l’année dernière, le froid est absent, mais la pluie qui a copieusement arrosé l’ile de France les semaines et jours précédent la course garantissent un bon soin de peau.
Je suis accompagné de Marc qui me mettra encore une jolie valise malgré un genou récalcitrant (62ème en 2h46), surement dopé par son fan club !
Pour moi, il y a eu pas mal de plaisir dans la boue sur 17 bornes… avant que le psoas ne se mette définitivement en boule de nerfs, bien fâché par les 1000m de D+
Heureusement le final du Maxicross est superbe, dans le gymnase de Bouffémont. Après un bon coup de jet, le buffet est parfait. Accueillant, chaleureusement servi et très bien garni. Pour le prix, de la remise des dossards, la consigne et jusqu’à la fin, c’est un bel exemple à suivre.
Du côté du classement / Strava, je rate le sub3h et suis le 142ème à récupérer la bière du Vexin de finisher. C’est pas si moche quand même, malgré 30′ de plus que la dernière fois…
Matériel de trail pour le Maxicross
J’ai couru assez « léger » en inov8 Terraclaw 220. Les crampons ne sont pas énormes, la protection faible (mais suffisante pour ce terrain très souple) et elles ont l’avantage de ne pas retenir l’eau, la boue…
Le reste est très classique avec mon fidèle petit camelbak et le short de trail multipoche Kalenji Evadict.
Les photos de cet articles et toutes celles de la course sont disponibles sur le site du Maxicross. Un autre regard est aussi à découvrir chez Romain Bourven, alias Ro – Photography