[récit de trail] GapEncimes 2017
De retour à Gap
J’avais choisi de courir ce trail à Gap « sur photos » en parcourant un magazine. Et je n’avais pas été déçu. Mais en 2016, Mag qui devait m’accompagner s’était bêtement cassé l’orteil (bis… le boulet) et avait pu reporter son inscription pour la Gapencimes 2017. Et comme les photos et souvenirs ramenés de l’édition 2016 ont eu le même effet sur les copains, que sur moi, c’est une fine équipe de 6 traileurs plus ou moins parisiens qui partait à la découverte des sentiers des Hautes-Alpes
Super Dévoluy ➡️ Gap 🏁 = Gapencimes 2017
Le dixième édition de cette course apportait beaucoup de changements dans le parcours « Edelweiss ». Le mythique sentier des Bans est bien sûr toujours emprunté, la descente finale aussi, mais la boucle d’origine a laissé place à un itinéraire en ligne pas droite au départ de la station où j’ai appris à skier !
SuperDévoluy
Les modifications de parcours de cette année apportent un vrai plus avec le Dévoluy découvert au lever du jour.
Jérémy est déjà loin devant, avec comme objectif de prendre le premier train (mission accomplie 7h15 plus tard!). Christophe suit son objectif « finisher » (bingo en 10h30) et je cours avec Guillaume, Marc et Mag à l’occasion de sa course de reprise :)
Cette première partie de course devait être courue assez tranquillement… pour finalement se dérouler bien en rythme dans une brume parfaite pour tamise l’ambiance. A l’approche de crête d’Âne le soleil commence doucement à nous réchauffer.
Rabou, le col, le village
Le premier ravito est vite passé, et après la première claque (sur le réveil à 3h30 !) le passage du col de Rabou en remet un couche ! Une courte partie assez technique nous offre un superbe panorama sur les belles couleurs d’automne des Hautes-Alpes.
La pente se fait ensuite plus douce jusqu’au ruisseau du Petit Buëch où le tracé nous fait ensuite emprunter le mythique (si si!) sentiers des bans d’où on peut observer le pic de Bure et une partie du chemin parcouru depuis le col, avant d’aller prendre la pause au 2ème ravitaillement.
Montagne de Charance
Le gros du D+ nous attend maintenant, avec 800m à grimper, en 2 fois, dont 400m à 30% pour rejoindre le pic de Charance.
Marc qui s’était échappé depuis la sortie du ravito – prétextant une sombre excuse de recherche de wc – fait la course en tête. Mais GuiGui a de bonnes jambes et imprime le rythme pour Mag et moi, histoire de tous prendre un bon coup de chaud.
Heureusement les magnifiques crêtes sont atteintes et tout le monde profite d’un pause photo pour souffler un peu.
Le parcours roule ensuite un peu mieux. Il nous fait redescendre vers la brèche de Charance (théâtre d’une superbe photo au dessus de la mer de nuages l’année dernière) pour rejoindre le col de Gleize dans un sentier avec des relances plus tellement au goût de Marc et Mag qui accusent un peu le coup au point de se rouler par terre :)
J’en profite pour m’échapper, et aller attendre au ravito pour me débarrasser d’un petit cailloux qui squatte ma chaussure droite depuis quelques kilomètres. Guillaume qui avait un peu d’avance ne traine pas trop. On ne le reverra qu’au buffet !
Gleize : le col, le pic, le col…
Le dernier point de passage est posé au col où l’on devra repasser après l’ascension du Pic de Gleize. On y restera 15 minutes. Record battu !
Il reste 400m à monter. 1400 à descendre… Mais avant de monter, on tourne autours du pot par le superbe (et un peu vertigineux) sentier de ronde où il fait bon courir.
La montée au pic (encore 400D+ à 25%) est un peu plus souple que celle de Charance, malgré quelques pas d’escalade et même si j’ai quand même cru que j’allais perdre Mag dans les derniers ressauts (et dans le début de la descente :)
Le sprint final use toujours autant, avec 13 bornes de descente non-stop. Le début est technique, lent (5,5km/h… pauses comprises) dans les rochers du pic de Gleize et les premiers lacets pour revenir au col où nous faisons un peu plus de 5′ de pause. C’est là que je croise Laurence, prisonnière déçue d’une barrière horaire qui la prive du panorama et de finish. Marc nous rejoint, et se refait la cerise pour enfin lâcher les freins sur la partie très roulante (11,5km/h – en trail c’est rapide ! )
Gap
Retour à la case départ… Je finis en bonne forme, même si la fin m’a lassé. Le retour sur le bitume n’est pas très agréable, et il faut courir, courir…
J’arrête le chrono après 9h20 d’effort. Ma bonne vielle (mais ultra fiable, increvable) Ambit 2 affiche un peu plus de 56 bornes, 3100m grimpés pour 3800 descendus.
On est un peu de marge sur le planning pour profiter d’une bonne douche, d’un massage et d’une dizaine de tourtons !
Ensuite c’est moins drôle… Direction Grenoble en voiture… Une bière au Mc Do, TGV un Mc Flurry au Daim nappé de caramel, taxi… pour finir dans mon lit à 1h30 du matin.
En repensant à tout ça le lundi matin au boulot, j’ai trouvé que ça faisait une journée bien remplie. Mais vraiment sans regrets !
C’est une course que je recommande très fortement. Le parcours est splendide, bien équilibré entre les parties roulante et celles un peu plus techniques (pas très nombreuses) et l’accueil réservé par les bénévoles est comme toujours au top.
D’autres photos seront bientôt mise sont en ligne sur une page dédiée.
Matériel et Alimentation
Comme vous l’avez surement vu sur mon instagram, PowerBar m’a accompagné sur cette course et lors de la préparation. J’ai particulièrement aimé utiliser la majorité des gourmandises gracieusement fournies :)
- les pastilles « 5 électrolytes » pour apporter des sels minéraux, sodium, potassium. y compris sur les entrainement quotidiens pour « parfumer efficacement » l’eau du bidon :)
- des barres « Protein Plus » prévue pour la récup mais que j’ai consommé en début de course pour anticiper la casse musculaire. (bon en récup celle au bretzel passe plutôt bien… même sans binouze)
- des barres plus classiques, mais à la tomate »bella italia » au surprenant goût pizza (mais pas salé. Dommage!)
- Des gels sous forme de bonbons : les PowerGel Shots. Enfin ceux là c’est surtout Guillaume qui me les a mangés… Je n’ai pu en sauver que quelques-uns. Je trouve qu’ils apportent un petit peu de sucre de manière très progressive en en calant un dans chaque joue.
Vous retrouverez tous les produits et infos sur le site officiel.
Chaussures : NewBalance Hierro v2 : cette expérience en montagne avec elles a fini de me convaincre
Sac : Camelbak ultra pro vest : déjà « validé » aux Fiz, c’est pour moi un excellent rapport technicité-prix.
Pas de bâtons :)
Les chiffres sur gps sur Strava :
La vidéo par relive.cc qui donne un joli rendu 3D des sentiers empruntés pas cette Gapencimes 2017
Joli récit, ça donne envi :) Je compte placer des trails pour la saison 2018 entre-callés avec mes triathlons. Bien entendu, sur des distances et des D+ bien moins grandes que ce que tu as pu rencontrer ici.
En tous les cas, merci de partager tes impressions et surtout ces superbes paysages!
Merci Julien d’avoir pris le temps d’écrire ton commentaire.
Et tant mieux si l’article et les photos donnent envie. Au delà du coté « bloc-note perso » du blog, ce partage est aussi là pour les autres :)
[…] Le récit est à retrouver ici. […]
[…] année, 7 jours après la Gapencimes, et encore des (tous petits) restes de courbatures dans les quadris, j’avais surtout comme […]
[…] année, 7 jours après la Gapencimes, et encore des (tous petits) restes de courbatures dans les quadris, j’avais surtout comme […]
[…] est bien loin de la plus fine des Hoka. Mais c’était très bien pour les 55Km / 3000m de la GapEncimes. J’ai également couru 2 ultra trails avec la Lone Peak 2 (MaxiRace et UT4M). C’était […]