Paris Versailles 2011 – compétition, concentration et plaisir…
Non seulement il arrive tard, mais en plus mon compte rendu ne parlera pas tellement de la course !
En fait tout a déjà été vraiment bien écrit par les membres de la Runnosphère qui ont participé à cette course.
Pour moi, je vais même copier-coller le résumé que j’avais écrit :
Ce fut vraiment une belle journée pour ma première participation à cette grande (plus de 20 000 personnes au départ !) classique.
Une très bonne organisation, un beau soleil et pleins de potes se sont mélangés pour faire de cette course une réussite.
Pour ma course, elle s’est déroulée comme prévue… du plat pour bien se chauffer, de la montée pour bien se brûler et les montagnes russes pour bien se finir, en 1h13 après une interminable avenue de Paris pour rejoindre la ligne d’arrivée.
Maintenant que je connais, je reviendrai l’année prochaine !
Mais le sujet du jour, c’est la concentration, la gestion de la course.
Depuis que j’ai une pratique plus assidue de la course à pied, je entraîne en fonction de ma vitesse (et donc très rarement avec une FC cible). En dehors des phases de footing classiques, chaque séance se fait à une allure précise, en fonction de la durée d’effort (ben oui, je ne cours pas ausis vite sur 300m que sur 1000 !)
Si je devais prendre un raccourci, je dirait qu’une fois ma VMA estimée, je sais en combien de temps de ferai une compétition, quelle soit la distance.. enfin en théorie…
J’utilise d’ailleurs le tableau de NoobCoureur.com pour définir mes différentes vitesses de course en fonction du plan d’entrainement.
Une fois le plan déroulé, il suffit de courir la compétition à l’allure à laquelle on s’est entraîné !
Sauf que pour Paris-Versailles, ou n’importe quelle course ou trail avec un peu de dénivelé, estimer sa vitesse en montée et en descente devient un compliqué. Il faut se connaitre un peu, ainsi que le parcours…
Ici, on avait affaire à 16km assez facilement « découpables » : 6 km de plat, 2 km de côte, 2km descendant et les montagnes russes pour finir…
il suffit d’appliquer les bonnes allures de course, avec un peu de marge:
- plat = allure 10km = 4’15
- côte : 7′ / km, ou plutôt le plus vite possible, en ne dépassant pas la FC constatée sur une course référence de 10km (environ 170 bpm)
- descente : 4’/km
- montagnes russes : 4.5’/ km un peu au pif…
Pour bien appliquer la théorie, je n’ai pas tellement d’autre solution que d’être concentré dès le départ, et de courir en regardant très souvent ma montre. Bon, déjà ça peut-être casse gueule, et en plus on profite moins du paysage, on ne papote pas avec les copains. Et on ne prend pas de plaisir ?
Et le verdict sur Strava :
Bravo pour ta course ! Tu l’as bien gérée en réalisant un chrono meilleur que celui de ton post-it :))
Merci. Tout est dans le choix de la couleur du post-it ;)
[…] D’un point de vue plus chronométrique, je gagne 4’30 par rapport à l’année dernière […]