Sans trop de transition après le Marathon de Paris, il fallait quand-même aller trainer les pompes de trail sur des sentiers un peu plus montagneux que ceux de Saint Cucufa, histoire de travailler la cuisse devenue trop tendre en vue de la CCC fin août. Entre le planning familial, celui des copains et le calendrier des courses, l’Aravis trail, dans son format intermédiaire de 49km et 3000m a vite trouvé sa place ce 22 juin 2019.
Et surtout Mag tenait vraiment à faire découvrir son quartier (le tracé passe au pied de son appart à Manigod) et se remettre en selle après son coup de froid sur la SaintéLyon.
Pour l’occasion, j’embarque aussi mon porteur d’eau habituel Guillaume, et Fabrice qui voulait vérifier qu’un trail en montagne sans sans vraie prépa, c’est sympa mais long…
Prépa trail ?
Il y a avait 10 semaines entre le marathon de Paris et celui de Thônes. C’est court. Très court. En comptant 3 bonnes semaines pour se remettre en route (les courbatures passent vite, mais il y a de la fatigue générale, de la motivation à retrouver) et 2 semaines pour faire faire du jus, on se rend vite compte que le temps disponible pour des séances spécifiques est assez restreint…
Je cale quand même 130 bornes de vélo 2 semaines après le marathon, avant d’enchainer sur 1 semaine presque blanche suite à une intoxication alimentaire. C’est pratique pour perdre 3 ou 4 kilos, mais pas vraiment durable…
Après cet épisode merdique, il me reste 7 semaines au cours desquelles je case le Grand Tour Paris et une autre sortie longue en vélo (110km) pour faire la caisse.
A pied, j’inclus quelques séances qui me semblent clé :
- du seuil en pente (pas trop raide pour pouvoir courir) mais sans ceinture cardio depuis plus de 6 mois, ça fait un truc de moins à penser pour mieux s’écouter)
- des répétitions de montées / descentes raides (sur 40m de D+) il m’en a fallu beaucoup pour accumuler 1000m et je sors de là avec 3 jours de courbatures… pour la bonne cause ! Et aussi pour apprendre à marcher car le trail de montagne, c’est souvent de la marche.
- quelques rappels de vitesses (pour la foulée, la vo2max)
- de la casse de fibre, avec par exemple 2×6′ à 17km/h en descente pour travailler le relâchement, et habituer les muscles aux contractions excentriques.
Rien de nouveau sous mon soleil. Mais les trucs en plus sont dans les petites sorties, avec des répétitions en côte de foulées bondissantes, des sauts de grenouilles et à cloche-pied. C’est franchement dur au départ, mais à mon avis très intéressant pour le travail du pied et la force des appuis.
Je teste aussi depuis quelques semaines un plan de ‘transformation totale’ avec l’appli Runtastic Results afin de renforcer la carcasse et mieux encaisser la durée de l’effort. C’est assez rapide (30 à 40′ dans mon salon), loin d’être facile, mais a priori efficace ;)
Dans la capitale de reblochon
L’Aravis trail est une petite course qui propose 5 épreuves de 20 à 65km kilomètres avec une course en duo : l’alpi-trail sur un tracé plus technique (baudrier et longe obligatoire). La Volontera (c’est le nom donné au parcours de 49km) est une belle balade dans les alpages qui ne rassemble que 250 inscrits. On ne se marchera pas sur les pieds ! Il n’y a pas de tee-shirt de finisher mais une grande bouteille de bière artisanale :)