Ekiden de Paris 2015 : récit d’un premier 5000
Vitesse sans précipitation, suite…
Dimanche dernier avait lieu la 3ème édition de l’ékiden de Paris : un marathon en relais (par équipe de 6) que la Runnosphère avait remporté (bon ok ce n’était que le challenge « média », mais les absents ont toujours tord!) en 2h36’16 » (et ça c’est vraiment pas mal!)
Cette année, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pu revenir dans l’équipe avec mes camarades. La performance pure a été mise de côté pour que chacun puisse faire sa distance préférée:
- Salvio voulait son 5000 pour lancer sa saison
- Bastien voulait confirmer sa reprise de vitesse avec un « sub 20′
- Fred tentait de confirmer à 37′
- Mr Pink voulait participer à la fête et faire une bonne séance de vitesse avant son marathon
- Philippe voulait conclure et tester sa cheville…
Mais l’essentiel était donc surtout de partager ce moment, et de donner le meilleur du moment pour la team. Et la mission a été remplie avec beaucoup de succès !
Dans l’ordre, Salvio ouvre le bal (5km), suivi de Fred (10km), moi même (5km), The Pink Runner (10km), puis Bastien (5km) qui transmet le relais à Philippe pour les 7,2 derniers kilomètres et franchir la ligne d’arrivée place de l’hôtel de ville en 2h45′.
Les Globe-Runners de la Team UR nous ont mis minable mais on s’est bien marré ! Les blogues, ce sont aussi des vraies rencontres avec des gens vraiment sympa ! (Mais on se vengera :)
Le parcours a été modifié pour le rendre plus roulant (mouais…) et encore plus joli (oui!). De ce coté là, je dois dire que c’était vraiment beau, avec les passages sur les îles Saint Louis et de la Cité.
Ma course était donc un 5km. Je n’avais jamais fait aussi court, et j’appréhendais un peu cet effort très court et intense. Mes dernières séances ne m’avait pas vraiment rassuré sur ma capacité à tenir l’allure idéale (3’40) sur la durée. Une aussi courte distance ne supporte finalement aucun moment de relâchement. Il faut flirter avec la limite cardio et les cuisses qui brûlent du début à la fin. Kilomètre après kilomètres, mes 18’58 de courses se résument à ça :
Un départ lancé. ça va vite, mais ça descend sur les quais alors je laisse faire malgré les 3’10 sur la montre. Au bord de la Seine, cette fois c’est vraiment parti. Première épingle et le premier kilo est bouclé (3’35) mais c’est dur de virer aussi sec !
Je retrouve les encouragements de Bastien perché un peu plus haut. ça me boost les Skechers et je double pas mal. Je me fais enrhumer aussi. Un gars dois passer à près de 20km/h. A pied !
Il n’y a malheureusement pas de panneau kilométrique. J’ai du mal à faire confiance à la montre sur les courtes distances et aussi j’ai peur de m’endormir comme l’année dernière, où même si me me sentais en forme, j’étais resté collé au bitume, 5 » trop lent à chaque kilomètre. Pas simple…
L’effort est déjà dur. 3’48 pour le 2ième. Pas top ! J’ai déjà bouffé ma marge et le 3ème est là. J’aperçois le tunnel qui mène à la remontée depuis le bord de Seine. Par peur, précaution, gestion de course (rayez la mention inutile..) j’ai du lever le pied. En haut il y a le deuxième virage à 180° quand la montre me bippe à 3’50
C’est là que je me suis endormi… où que j’ai payé la « remontée » depuis le quai… J’aurais du plus regarder ma montre, moins réfléchir ?
Bip ! 3’53 ! Mince il ne reste que 1000m ! Gaz !
Je repense aux conseils du « 5K runner » qui m’avaient inspiré : accélérer franchement loin de l’arrivée (plutôt que dans les 300 derniers mètres), souffler un coup si besoin et relancer (et vous , Quel est votre conseil préféré ? :) )
Mais que ce dernier kilo est long. Pourtant je l’ai bien reconnu pendant mon échauffement (quel plaisir de trottiner dans Paris… délaissée par les voitures et remplie de soleil. J’ai pris un gel sur les conseils de Greg. ça fait passer le temps au moins…
Mais ça y est ! Je vois le dernier pont. Il y a une grosse ambiance qui contraste avec le reste du parcours. Je donne tout, mais ça ne semble ne plus finir. Bastien me flashe encore sans que je ne m’en aperçoive, puis le tapis est enfin sous mes pieds. Je transmets le relais à Philippe, arrête ma montre et me pose comme une merde heureusement il n’y a pas de trace… content d’en finir.
Je suis quand même un poil déçu par le chrono. Je me voyais plus vers 18’45, idéalement 18’30 même si mes dernières sorties m’avaient un peu remis en place. En tout cas pour une première expérience sur une distance aussi courte c’est intéressant.
L’objectif initial de passer sous les 19′ est atteint (de justesse certes…) Je suis donc assez enthousiasmé ce type de course. Et puis ça fait une nouvelle ligne dans mon « palmarès » sur Strava :) J’ai encore beaucoup de travail pour être à l’aise à ce rythme (enfin si on peut être à l’aise sur un 5000). Le plan « vitesse sans précipitation » continue donc. Il y aura normalement d’ici la fin d’année un cross court (Chaville – 3300) et un 10k avant d’allonger doucement la distance pour le début de l’année prochaine…
Pour parcourir l’ensemble de ce marathon, n’hésitez pas à lire les CR des copains. Vous y trouverez aussi des photos « officieuses » mais de qualité.
très belle photo de conclusion !
(et le chrono : clap clap ! c’est très violent ct’effort quand même !)
Merci. J’ai bien aimé. C’est encore plus millimétré qu’un 10. Surtout quand on n’a pas l’habitude. Peut-être qu’un jour j’arriverai à mieux doser l’effort pour rester constant et optimiser le chrono. ..
J’ai une mauvaise nouvelle pour toi, j’ai des traces de toi allongé comme une merde à terre :D
J’appelle Benzema pour négocier avec toi ;)
Rendez-vous au tribunal !
Krkrkrkrk, Julien apparaît dans la vidéo de Globe Runners. Qu’est-ce qu’on s’est marrés quand il était par terre Ah Ah Ah !!!!
Psychologiquement, c’est là qu’on a gagné.
Tout ça parce que vous n’avez pas compris qu’il fallait mieux profiter du paysage parisien et apprécier plus longuement le parcours…
Il y avait du plaisir au rendez-vous… Belles photos :-)
[…] avant la première bosse. Elle passe assez vite, surtout quand ça descend. Je pose là un kilo à AS5 […]
[…] 80k (fin mars), la Maxi Race (fin mai), l’UT4M 90 (fin aout) et l’ékiden de Paris (5k début novembre) Les autres ont été courues souvent à fond, parfois en balade […]
[…] à 80- 90km pour préparer la suite… Quelques briques étaient aussi prévues : un 5000m (l’Ekiden de Paris), un 10k (en fait 2. le premier était vraiment nécessaire pour s’habituer à cet effort et […]
[…] Cette année, j’avais à coeur de retrouver les copains de la Runnosphère, présente sur l’événement depuis le début (avec un record à 2h36), et de donner le maximum pour m’approcher de mon chrono de l’année dernière (18’59) […]