Paris Versailles 2011 – compétition, concentration et plaisir…

14 octobre 2011 3 Par julien

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Non seulement il arrive tard, mais en plus mon compte rendu ne parlera pas tellement de la course !

En fait tout a déjà été vraiment bien écrit par les membres de la Runnosphère qui ont participé à cette course.

Pour moi, je vais même copier-coller le résumé que j’avais écrit :

Ce fut vraiment une belle journée pour ma première participation à cette grande (plus de 20 000 personnes au départ !) classique.

Une très bonne organisation, un beau soleil et pleins de potes se sont mélangés pour faire de cette course une réussite.

Pour ma course, elle s’est déroulée comme prévue… du plat pour bien se chauffer, de la montée pour bien se brûler et les montagnes russes pour bien se finir, en 1h13 après une interminable avenue de Paris pour rejoindre la ligne d’arrivée.

Maintenant que je connais, je reviendrai l’année prochaine !

Mais le sujet du jour, c’est la concentration, la gestion de la course.

Depuis que j’ai une pratique plus assidue de la course à pied, je entraîne en fonction de ma vitesse (et donc très rarement avec une FC cible). En dehors des phases de footing classiques, chaque séance se fait à une allure précise, en fonction de la durée d’effort (ben oui, je ne cours pas ausis vite sur 300m que sur 1000 !)

Si je devais prendre un raccourci, je dirait qu’une fois ma VMA estimée, je sais en combien de temps de ferai une compétition, quelle soit la distance.. enfin en théorie…

J’utilise d’ailleurs le tableau de NoobCoureur.com pour définir mes différentes vitesses de course en fonction du plan d’entrainement.

Une fois le plan déroulé, il suffit de courir la compétition à l’allure à laquelle on s’est entraîné !

Sauf que pour Paris-Versailles, ou n’importe quelle course ou trail avec un peu de dénivelé, estimer sa vitesse en montée et en descente devient un compliqué. Il faut se connaitre un peu, ainsi que le parcours…

Ici, on avait affaire à 16km assez facilement « découpables » : 6 km de plat, 2 km de côte, 2km descendant et les montagnes russes pour finir…

il suffit d’appliquer les bonnes allures de course, avec un peu de marge:

  • plat = allure 10km = 4’15
  • côte : 7′ / km, ou plutôt le plus vite possible, en ne dépassant pas la FC constatée sur une course référence de 10km (environ 170 bpm)
  • descente : 4’/km
  • montagnes russes : 4.5’/ km un peu au pif…
Un post-it sur le bureau et quelques additions plus loin, on connait notre temps !
Mais encore une fois ça reste de la théorie.
Heureusement pour moi la théorie s’est très bien appliquée à la pratique. Il y a eu quelques aménagement mais globalement ça se tient ;)
il suffit de regarder les intervalles. Chaque barre verte représente 250m :
paris-versailles-rubytrack.png
Pour bien appliquer la théorie, je n’ai pas tellement d’autre solution que d’être concentré dès le départ, et de courir en regardant très souvent ma montre. Bon, déjà ça peut-être casse gueule, et en plus on profite moins du paysage, on ne papote pas avec les copains. Et on ne prend pas de plaisir ?
En bien si !
Surtout quand tout se passe bien… on retrouve le parcours reconnu via le site de l’organisation, étudié sur internet. Il n’y a pratiquement pas de surprise.
On fait attention à ne pas aller plus vite que prévu pour ne pas se griller (surtout au départ où la foule à souvent tendance à nous faire accélérer…)
Cette concentration permet aussi de penser à bien se relâcher dans sa foulée, à se ravitailler régulièrement…
J’ai fait 2 courses comme ça, et même si cela ne m’a vraiment pas empêché de profiter des parcours comme la forêt de Meudon, et d’arriver avec la satisfaction d’une course bien gérée et d’un bon chrono !
En plus, cela n’empêche pas de tout lâcher dans les 4 ou 5 derniers kilomètres. Car même si le plan se déroule sans accro, ce serait dommage d’arriver en en ayant gardé un peu sous le pied ;)

Et le verdict sur Strava :