Hoka Challenger ATR 6 en test : le couteau suisse de la chaussure de trail ?

237km en un an. C’est très peu. Mais cette nouvelle version de la Hoka Challenger est arrivée dans mon placard à une période où je préparais un trail très roulant en région parisienne, dans des sentiers relativement secs.

Pour achever le tout, j’ai couru l’ecotrail avec des Hoka Clifton, une paire de la gamme « route » du fabricant.
Mais à cette période, la météo était très belle, les forêts parisiennes particulièrement sèches et j’avais préféré privilégier la légèreté de la Clifton au maintien et à l’accroche de la Challenger.

Une nouvelle version arrive en plus pour ce printemps, mais il y a de fortes chances que vous puissiez trouver à bon prix cette v6 de la Hoka Challenger, alors je saute sur l’occasion pour partager mon retour et quelques photos dans ce test.

Gardez aussi en tête que ce test est subjectif et bourré d’apriori car j’ai adoré la Hoka Challenger 5 qui m’a accompagné de manière infaillible sur des ultra-trail terminés avec succès et sans aucun souci au niveau des pieds : la SaintéLyon, la CCC.
J’ai quasiment une confiance aveugle pour cette chaussure :)

Caractéristiques techniques Hoka Challenger 6

Un petit passage par le site officiel Hoka permet de trouver les points principaux :

• Le Rocker est toujours là (c’est la forme de la semelle qui favorise le déroulé de la foulée)
• 279g (mince, comme l’Altra Provision !)
• mesh en fil Unifi REPREVE® provenant de plastique recyclé (c’est meilleur pour la planète)
• semelle intermédiaire en mousse CMEVA (un classique de chez Hoka. léger et amortissant)
• semelle extérieure en caoutchouc « plus dur » (ça fonctionne. Mais avec moi le mesh s’use avant la semelle)
• Epaisseur de semelle (stack) : 26 et 31mm
• 5mm de drop (31-26… parfait pour moi !)
• crampons de 4mm (c’est peu marqué, très polyvalent. Je trouve l’accroche de la semelle, qui est plus due au matériau qu’à la taille des crampons, excellente)

Le principal changement pour cette version est au niveau du système de laçage. Le tirage par « petites boucles » a disparu.
Hoka est revenu sur des lacets classiques, et a ajouté une languette (en rouge sur ma paire) qui permet d’augmenter le maintien au niveau du le coup de pied. Je trouve que ça fonctionne assez bien mais il m’a manqué un bon 1000m D- pour valider complètement.

Malgré son poids assez léger pour une chaussure de trail aussi volumineuse, cette Hoka Challenger reste une chaussure confortable. L’accueil est excellent autour du talon, sous la languette, et grace à l’amorti important.

Hoka Challenger sur le terrain : l’ultra Polyvalence

Smooth for road & trail

c’est écrit sur la semelle de propreté de ma Challenger ATR et c’est une excellente définition de cette chaussure de trail polyvalente !

En épluchant rapidement mon Strava, je trouve 16 séances, de 6 à 32 kilomètres. il y a des footings, des séances plus rythmées, des côtes. Avec la prépa ecotrail du moment, elles vont vite totaliser 400km.
Je vous montrerai l’usure de la semelle d’ici 1 ou 2 mois.

Globalement l’amorti répond assez bien. La priorité est donnée au confort, elles acceptent sans trop rechigner d’être secouées à coup de 30/30.
Je les trouve un peu plus raides que les Clifton, mais c’est surement du au mesh qui se doit d’être plus costaud sur une chaussure de trail (solidité et maintien)

Le terrain de prédilection des Hoka Challenger reste le footing en forêt, actif ou pas. Ce sera la paire idéale du traileur parisien (que je suis !) et ma paire pour l’ecotrail cette année. Le Rocker de la semelle convient très bien aux longues balades forestières.
Ici les chemin en forêt de Saint Cucufa, Meudon ou Fausses reposes sont faciles, roulants et même en hiver des grands crampons ne me semblent pas justifiés pour sa paire de tous les jours.
Achetez donc ces Challenger ATR en priorité, et ensuite une paire à la semelle plus agressive pour mordre la boue de temps en temps.
Elles seront très à l’aise sur les sentiers faciles, les transitions bitumées, les relances.

Si vous vous posez la question de son aptitude à vous accompagner en montagne, je dirais simplement que sa prédécesseur m’a porté sur les 81km de la SaintéLyon et les 101km de la CCC.
Je renouvellerai sans sourciller ma confiance à la Hoka Challenger ATR pour courir un ultra avec cette nouvelle version. Et si vous ne la trouvez pas assez « technique » pour l’UTMB, achetez une Hoka Speedgoat ;)

Où acheter les Hoka Challenger ATR 6

Les revendeurs en ligne ne peuvent pas se passer de la marque qui a inventé l’amorti oversize :)
Vous trouverez la Challenger facilement avec les liens ci-dessous.
Bon shopping ! Laissez-moi un petit commentaire si cet article vous a plu, si vous courez en Hoka ou si vous détestez-ce test ;)

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