Versailles – Cassis – Lyon : fin de la dernière partie

3 décembre 2011 3 Par julien

On y est, ce soir à minuit sera donné le départ de la SaintéLyon2011 pour un « raid solo » de 68km.

Les conditions seront moins fraiches que l’année dernière, mais surement beaucoup plus humides… ça glissera pas autant qu’en 2010 mais on devrait bien s’amuser quand même :)
Je dis « on » car parmi les 10000 coureurs répartis sur l’ensemble des courses (relais à 2, 3 ou 4, SaintExpress et SaintéLyon) j’en connais 13 !
Des amis, connectés de la Runnosphère ou pas, mais que je vois régulièrement « en vrai » et d’autres avec lesquels j’échange via twitter ou Facebook.
Ce vraiment le moment de mettre des têtes sur des pseudos. Même si on ne sera pas forcément très détendus… j’aime beaucoup ces moments qui donnent du sens à tous ces réseaux sociaux !
L’entrainement a été globalement plus dur que l’année dernière et j’arrive au départ avec le sentiment d’avoir plus tiré sur la corde et d’être passé pas forcément très loin de la blessure…
Les dernière semaines ont été difficiles avec de plus en plus de mal à encaisser les réveils matinaux (5h le vendredi).
J’ai aussi beaucoup avancé dans le minimaliste en courant en Five lingers, Mirage et Peregrine.
Ces dernière seront à mes pieds sur la SaintéLyon.
Avec le recul je me dis que je prépare cette course depuis le 5 décembre 2010 : après un petit mois de pause, j’avais enchainé par du travail de vitesse avec un semi marathon et deux 10km, avant une courte pause et une montée en charge sur l’été pendant lequel Je me suis attelé à me « construire » un base d’endurance avec des sorties dominicales d’un peu plus de 2h.
Ensuite le vrai plan a commencé, avec Paris-Versailles et Marseille-Cassis comme étapes intermédiaires et quatre séances hebdo:
Trois semaines de travail de côtes :
  • courtes (30″) montées à fond (pas beaucoup finalement…) pour faire de la « cuisse »
  • un footing d’une bonne heure
  • longues (6′) : montées sur un bon tempo (85-90% fcm) pour le travail d’endurance rapide et descendues vite pour faire les cuisses
  • des sorties longues mais pas trop, 2h à 2h30
C’est là ou j’ai frisé la correctionnelle en passant pas loin d’une TFL avec des douleurs au genou droit en fin de sortie longue avant Paris Versailles. Les séries de cotes longues y sont surement pour quelque chose…

Ensuite, deux parties de 3 semaines plus spécifiques pour la SaintéLyon avec un plan pris chez Bruno Heubi:

  • fractionné court, 300m pour entretenir ma VMA en vibram five fingers
  • un footing assez lent et vallonné d’au moins 1h15
  • des séances d’EMA (2 fois 20 à 30′ à 85%-90% de via)
  • une sortie longue, ajoutant environ 15′ par semaines pour régulièrement faire des séances de 3h à 3h30 et en forçant une allure lente spéciale Saintélyon (moins de 10km/h)
Cette dernière partie a donc été assez difficile, surtout avec quelques enchainement forcés EMA le vendredi / SL le samedi soir. 50km en 2 jours, ça pique !
Mes pieds ont aussi beaucoup travaillé avec la diminution de l’amorti. J’ai fini quelques sorties longues parfois plus fatigué des pieds que des cuisses… Pas sur que le renforcement soit bien assimilé pour tenir 68km mais je m’y sens très bien et il y a beaucoup de route !
Coté chiffres, j’ai parcouru 770km depuis le 29 aout (2011, pas 2005), avec 5 semaines à plus de 68 bornes ;) et pile poil 10km/h de moyenne.
Mais tout ça est presque loin. Cela fait 2 semaines que je ne fait plus rien avec juste 4 footings et à peine 40km.
Ce soir c’est le grand bain, mais heureusement, j’ai une bonne veste ;)
Vous pourrez me suivre sur le site de la course : http://www.saintelyon.com avec mon nom ou dossard : 672
La suite du plan est simple : arriver à Lyon en pas trop mauvais état et si possible avant 8h. Après tout, la SaintéLyon est une course de nuit. Et le soleil se lèvera à 8H04 !
Il faudra donc être patient pour rallier Sainte Catherine, dévaler les descentes du bois d’arfeuille et de Marjon à fond avant de pouvoir enfin accélérer à Soucieu !
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