RP aux Foulées de Vincennes

RP aux Foulées de Vincennes

3 avril 2016 2 Par julien

Presque 2 mois sont passés depuis ce 2ième RP « consécutif » sur 10 bornes (pourvu que ça dure !) Les 10km du XIVème ont bien joué leur rôle de mise en jambes.

foulées-vincennes-arrivée

Après une longue absence sur cette distance, il me fallait un rodage, retrouver des sensations de vitesse et d’effort intense. Mais aussi ré-apprendre à gérer mon effort sur cette durée. Parce que sur 10 bornes, il faut partir vite, tenir, se dire au 6ème que ça ne passera jamais, y laisser du temps pendant le 7ème, pour finalement se dire à la fin du 8ème que, merde, mais ça passe :)

Finalement tous les CR de 10k pourraient se résumer comme ça !

A Vincennes, le parcours est annoncé roulant (il l’est sans que ce soit un billard ultra plat) Et le peloton est très dense. Presque trop pour les rues de l’autre bois parisien. Du coup, moi qui voulait partir « vite » sous les 3’50 sans taper 3’45… je me retrouve un peu régulé pas le trafic. Surtout que finalement je pars un peu au feeling en oubliant que de marquer les laps sur l’Ambit sur les premiers kilos.

Mais je passe quand même au 5 en 19’29. C’est moins pire que dans le XIVème mais il faut y aller…
Alors on y va ! ça donne 3’55 – 3’54 – 3’53 – 3’51 – 3’48 et une courbe cardio qui montre un bonne gestion… c’est déjà ça…

Sur le terrain, c’est moins satisfaisant. Le « col » qui monte au 7ème kilo était interminable, mais j’aurais du me mettre minable (et faire des côtes). J’y ai pas cru. Les 8 et 9 sont en descente, mais je passe pas sous les 3’50. Dommage !
Il me reste le finish,  pas trop en vrac, mais à bloc en faisant aussi bien attention à ne pas me payer un concurrent trop pressé pour être fair-play et aimable (il y en avait beaucoup…), un poteau en bois ou une flaque de boue car la météo a rendu certaines portions très grasses; et si mes GoSpeed sont parfaites pour chasser le chrono, elles sont aussi complètement dépourvues de crampons, surtout avec quasiment 600km au compteur.

 

Mais l’arrivée est finalement trop vite là. Il me restait encore un poil de jus. Tant pis. 38’47 quand même c’est chouette. Je conclue bien mon bloc de vitesse de ma préparation marathon…